Obscure
est la nuit du tombeau,
Dunkel
ist des Grabes Nacht,
et
pourtant l’éclat des plaies sacrées doch der heiligen Wunden Strahlen
traverse
l’épaisseur de la pierre, brechen durch des Steines Schwere
la
soulève et la met de côté comme une plume ; heben leicht
und schwebend ihn beiseite ;
de
l’obscurité du tombeau se lève aus des Grabes Dunkel steigt empor
le
corps ressuscité du Fils de l’Homme, hoch
der lichtverklärte, glanzumstrahlte,
éblouissant
de lumière, rayonnant de clarté. Neu erstandne Leib des Menschensohnes.
Sans
bruit, il sort de la grotte Leise tritt es aus der Höhle
dans
l’aube naissante, paisible, d’une paix matinale, in
die stille, morgenstille Dämmerung frühe,
une
brume légère couvre la terre ; Leichter Nebel deckt die Erde ;
elle
est maintenant traversée par la lumière, scintillante de blancheur –
tief
durchleuchtet wird er jetzt von weissem Schimmer –
et le
Sauveur s’avance dans le silence und der Heiland schreitet durch das
Schweigen
de la
terre qui s’éveille à peine. Der von Schlafe neu erwachen Erde.
Sous
ses pas divins Unter seiner heiligen Füsse Tritt
s’épanouissent
des fleurs lumineuses, que nul n’a jamais vues – erblühen lichte, nie
geschaute Blüten –
et
partout où son vêtement effleure le sol, Und wo leise sein Gewand den Boden rühret,
la
terre se met à briller d’un éclat d’émeraude. Leuchtet
im smaragdnem Schimmer auf die Flur.
La
bénédiction coule de ses mains sur les champs et les prés, Und von seinen Händen strômt der Segen
elle jaillit abondante et limpide – über Feld und Au in vollen, klaren
Flüten -
et dans
la rosée matinale de la plénitude de grâce und
im Morgentau der Gnadenfülle
la
nature rayonne de joie et ovationne le Ressuscité strahlend
jubelt die Natur dem Auferstandenen,
pendant
qu’il s’avance en silence au devant de hommes. Als er stille zu den Menschen wandelt.
Edith Stein / Thérèse-Bénédicte de la Croix
20 avril 1924
Esprit Saint:
Qui es-tu lumière qui m’inonde et illumines l’obscurité de
mon cœur ? Tu me conduis par la main comme une mère, Et si Tu me lâchais, je ne
saurais faire un pas de plus Tu es l’espace qui enveloppe mon être et le garde
en lui Abandonné de Toi, il tomberait dans l’abîme du néant Dont tu me tiras
pour m’élever à la lumière. Toi, plus proche de moi que je ne le suis de
moi-même Plus intérieur que mon être le plus intime.
Autre texte:
« Quiconque cherche le Dieu
eucharistique et lui demande conseil en toute occasion, quiconque se laisse
purifier par la force sanctificatrice qui émane de l’autel et quiconque s’offre
lui-même au Seigneur pour le recevoir dans la sainte communion au plus profond
de son âme sera de plus en plus intensément attiré dans le grand courant de la
vie divine, il s’intégrera au corps mystique du Christ et son cœur sera
transformé à l’image du cœur divin »
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