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mercredi 9 août 2017

Textes d'Edith Stein (Ste Thérèse Bénédicte de la Croix)


Obscure est la nuit du   tombeau,                                              Dunkel ist des Grabes Nacht,

et pourtant l’éclat des plaies sacrées                                   doch der heiligen Wunden Strahlen
traverse l’épaisseur de la pierre,                                         brechen durch des Steines Schwere
la soulève et la met de côté comme une plume ;                   heben leicht und schwebend ihn beiseite ;
de l’obscurité du tombeau se lève                                       aus des Grabes Dunkel steigt empor
le corps ressuscité du Fils de l’Homme,                             hoch der lichtverklärte, glanzumstrahlte,
éblouissant de lumière, rayonnant de clarté.                          Neu erstandne Leib des Menschensohnes.

Sans bruit, il sort de la grotte                                                     Leise tritt es aus der Höhle
dans l’aube naissante, paisible, d’une paix matinale,             in die stille, morgenstille Dämmerung frühe,
une brume légère couvre la terre ;                                      Leichter Nebel deckt die Erde ;

elle est maintenant traversée par la lumière, scintillante de blancheur –
tief durchleuchtet wird er jetzt von weissem Schimmer –

et le Sauveur s’avance dans le silence                                 und der Heiland schreitet durch das Schweigen
de la terre qui s’éveille à peine.                                         Der von Schlafe neu erwachen Erde.

Sous ses pas divins                                                                   Unter seiner heiligen Füsse Tritt
s’épanouissent des fleurs lumineuses, que nul n’a jamais vues –           erblühen lichte, nie geschaute Blüten –

et partout où son vêtement effleure le sol,                                      Und wo leise sein Gewand den Boden rühret,

la terre se met à briller d’un éclat d’émeraude.                       Leuchtet im smaragdnem Schimmer auf die Flur.

La bénédiction coule de ses mains sur les champs et les prés,               Und von seinen Händen strômt der Segen
elle jaillit abondante et limpide –                                                   über Feld und Au in vollen, klaren Flüten -
et dans la rosée matinale de la plénitude de grâce                                und im Morgentau der Gnadenfülle
la nature rayonne de joie et ovationne le Ressuscité               strahlend jubelt die Natur dem Auferstandenen,
pendant qu’il s’avance en silence au devant de hommes.                      Als er stille zu den Menschen wandelt.
  
Edith Stein / Thérèse-Bénédicte de la Croix  20 avril 1924 

Esprit Saint:

Qui es-tu lumière qui m’inonde et illumines l’obscurité de mon cœur ? Tu me conduis par la main comme une mère, Et si Tu me lâchais, je ne saurais faire un pas de plus Tu es l’espace qui enveloppe mon être et le garde en lui Abandonné de Toi, il tomberait dans l’abîme du néant Dont tu me tiras pour m’élever à la lumière. Toi, plus proche de moi que je ne le suis de moi-même Plus intérieur que mon être le plus intime.

Autre texte:

« Quiconque cherche le Dieu eucharistique et lui demande conseil en toute occasion, quiconque se laisse purifier par la force sanctificatrice qui émane de l’autel et quiconque s’offre lui-même au Seigneur pour le recevoir dans la sainte communion au plus profond de son âme sera de plus en plus intensément attiré dans le grand courant de la vie divine, il s’intégrera au corps mystique du Christ et son cœur sera transformé à l’image du cœur divin »

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