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mercredi 9 août 2017

Mercredi 9 août, sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix (Edith Stein), carmélite, martyre (Mt 25, 1-13)


La joie du premier appel nous a mis sur la route de l’Évangile. Notre cœur est comblé à l’idée d’aller à la rencontre du Seigneur. Cependant, l’Aimé se fait attendre. Notre pas des débuts si alerte s’alourdit. Notre désir s’assoupit. Et lorsque l’Époux arrive, il nous entraîne dans la nuit de la foi. Jésus nous prévient : le suivre n’est pas de tout repos. Il promet la vie en abondance, mais il annonce aussi la traversée de la Croix.
L’amour s’affine comme l’or au creuset. Sur ce chemin escarpé, l’amour et la foi auront besoin de la petite fille Espérance, comme l’écrit Charles Péguy : « La foi que j’aime le mieux, dit Dieu, c’est l’espérance. (…) l’espérance, dit Dieu, voilà ce qui m’étonne » (Le Porche du mystère de la deuxième vertu, 1912). Car l’Espérance est la vertu de marcher dans la vie. Elle met en route l’action et la soulève. Plus nous avançons vers Dieu, plus Il nous semble loin.
C’est alors l’heure de l’Espérance. Elle nous tend vers Lui avec plus de force et avec toute l’énergie de son désir. L’âme épuisée qui porte en elle la petite Espérance, sent sa faiblesse, mais expérimente aussi qu’elle ne peut revenir en arrière car elle est saisie par l’amour. Munie de cette huile, elle peut avec confiance et dans un total abandon suivre le Christ jusqu’au bout.

Une oblate de l’Assomption

Autres textes : Os 2, 16b.17b.21-22 ; Ps 44.


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