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samedi 25 février 2017

Deux liens de rappel sur J. - M. Lustiger

https://messianicjewishhistory.wordpress.com/2015/08/10/10-august-2007-funeral-of-cardinal-lustiger-otdimjh/

http://www.mavocation.org/pretre/saints/2176-etudiants-lustiger.html

http://www.notredamedeparis.fr/la-cathedrale/histoire/grandes-figures-et-personnalites/aron-jean-marie-lustiger/

Dans cette vie si riche menée par le Cardinal Lustiger (1926-2007), nous avons voulu souligner deux facettes : son rôle d’aumônier auprès des étudiants et sa volonté d’accueillir et d’éveiller les vocations sacerdotales dans le diocèse de Paris dont il deviendra l’Archevêque.

"Aime ton prochain comme toi même"

Sœur Erika, qui travaille à la garderie du Centre Sainte Rachel, a partagé cette histoire.


C’était un jour pluvieux et je berçais un bébé pour l’endormir et je regardais par la fenêtre la pluie qui commençait à tomber. J’ai vu un taxi s’arrêter près de l’entrée du centre. Un conducteur, clairement un Musulman pieux, sortir et dérouler son tapis de prière dans la rue à côté de là où il était garé et commencer ses prières. La pluie a commencé à tomber plus fortement et juste alors un religieux Juif est passé pressé avec son parapluie au-dessus de sa tête. Il est passé devant le Musulman, qui continuait à prier, et alors je l’ai vu faire demi-tour, revenir vers le Musulman en prière et tenir son parapluie au-dessus de lui jusqu’à ce qu’il ait fini sa prière. Est-ce que ce n’est pas mettre le commandement « aime ton prochain comme toi-même » en pratique ?

The pope's friend, an Argentine rabbi, gives him an elaborate edition of...

Shoah : premier voyage des responsables religieux d'Israël en Pologne

http://schoenel.unblog.fr/category/religion/page/10/

Pour la première fois des responsables de différentes religions présentes en Israël feront ensemble un voyage en Pologne sur les lieux des horreurs nazies, annonce l’ambassade d’Israël près le Saint-Siège, à Rome, ce 21 octobre 2016, dans un communiqué en anglais.
Face à la « pression de l’intolérance religieuse dans le monde entier », des responsables religieux d’Israël – juifs, musulmans, chrétiens et d’autres – « s’unissent pour une initiative sans précédent », annonce l’ambassade.
« Pour la première fois, explique la même source, les plus importantes autorités religieuses d’Israël feront ensemble un voyage sur les sites des camps de concentration nazis en Pologne, pour commémorer l’Holocauste, et pour rappeler à la communauté internationale de rester vigilante contre le fléau de la xénophobie et de reconnaître les signes précoces de haine religieuse et ethnique qui dans un passé récent a conduit au génocide. »
« Le voyage se propose donc de promouvoir l’harmonie et la tolérance. Il commencera le dimanche 30 octobre 2016 », précise le communiqué.
Parmi les participants chrétiens, le patriarche orthodoxe grec de Jérusalem Theophilos III, le père Pierbattista Pizzaballa, administrateur apostolique du patriarcat latin de Jérusalem, l’archevêque arménien Nourhan Manougian, l’archevêque anglican de Jérusalem, Suheil Dawani,  l’archevêque melkite d’Acre, George Bacouni, l’archevêque maronite de Haifa et de Terre Sainte, Moussa El Hage, le vicaire de la Custodie de Terre Sainte, le p. Dobromir Jasztal, l’archevêque Aristarchos, secrétaire général du patriarcat grec orthodoxe.
Du côté musulman, sont annoncés le président de l’Association du clergé musulman, imam de la mosquée Majd Al-Krum, le cheikh Mohammed Keiwan, l’imam de la mosquée de Jadeidi, Omar Kial, l’imam des Bédouins du Néguev, le cheikh Akel Al-Atrash.
Un représentant de l’ahmadisme, mouvement réformiste musulman messianiste fondé à la fin du XIXe siècle au Pakistan, participera au voyage : le cheikh Mohammed Sharif Ouda, émir de la communauté Ahmadiya d’Israël.
Deux représentants des Druzes : le cheikh Mowafak Tarif, leader spirituel, et un membre du Conseil des responsables religieux, le prof. Fadel Mansour.
Pour les Bahia, le secrétaire général adjoint, Yosef Shervin Stara, pourrait participer au voyage.
Côté juif, l’ambassade annonce le grand rabbin ashkénaze David Lau (fils du grand rabbin Israel Meir Lau, ancien « enfant de Buchenwald »), le directeur général du grand rabbinat, Moshe Dagan, le rabbin David Rosen, membre du Conseil des responsables religieux, et Oded Winer, également membre de ce conseil et ancien directeur général du grand rabbinat.

Israël : " Jamais plus Auschwitz", message commun des chefs religieux

Non à l'antisémitisme et à la haine, oui au dialogue et à la compréhension

Visite des leaders religieux d'Israël à Auschwitz

« Jamais plus » dit en substance une déclaration commune publiée par le Conseil des chefs des communautés religieuses d’Israël après leur visite au camp d’extermination nazi d’Auschwitz-Birkenau (Pologne), le 2 novembre 2016, indique un communiqué de l’ambassade d’Israël près le Saint-Siège: un « non » à « l’antisémitisme » et à la « haine ».
Cette visite des membres du Conseil composé de juifs, musulmans et chrétiens a été le point culminant de leur voyage en Pologne, du 30 octobre au 2 novembre 2016.
À Auschwitz, « le lieu des crimes les plus horribles contre l’humanité dans l’histoire et le symbole ultime du mal», les chefs religieux se sont engagés à travailler ensemble pour le caractère sacré de la vie humaine.
« Cette visite, dit la déclaration, avait pour but d’honorer la mémoire des millions de Juifs et d’autres victimes de l’Holocauste et d’exprimer la détermination des dirigeants des communautés religieuses d’Israël à faire tout ce qui est en leur pouvoir pour empêcher que de telles atrocités  se reproduisent. »
Le président polonais, Andrzej Duda, a adressé une lettre aux dirigeants religieux, dans laquelle il a déclaré que leur visite à Auschwitz était «un acte symbolique de résistance contre le mal infini qui y a été perpétré» et un acte de résistance «contre toutes les idéologies qui ont rationalisé ce mal ».
Les leaders spirituels ont appelé les dirigeants du monde à s’opposer fermement à l’antisémitisme et à la haine. Ils ont également souligné la nécessité du dialogue pour la compréhension entre les différentes communautés religieuses en Terre Sainte.
« Pour qu’il y ait une paix durable et un respect mutuel entre les adeptes des différentes religions dans le monde, dit la déclaration, nous devons éduquer correctement nos communautés et nos enfants afin de prévenir les pratiques qui affrontent les sentiments et les croyances des autres. »
Les chefs religieux ont tenu une prière commune et ils ont participé à un débat interreligieux au Musée d’histoire des Juifs polonais de Varsovie. Ils ont également visité la synagogue Nozyk à Varsovie et ils ont effectué un voyage à Cracovie, où ils ont rencontré larchevêque, le cardinal Stanislaw Dziwisz, et la communauté juive locale.
Parmi les membres de la délégation: le Patriarche grec orthodoxe de Jérusalem, Theophilos III; l’administrateur apostolique du Patriarcat latin de Jérusalem, le p. Pierbattista Pizzaballa; le patriarche arménien de Jérusalem, Nourhan Manougian; l’évêque anglican de Jérusalem, Suheil Dawani; le grand rabbin ashkénaze, David Baruch Lau; le directeur international des Affaires interreligieuses du Comité juif américain, David Rosen; le chef de la communauté druze d’Israël, Sheikh Muwafaq Tarif; et deux imams druzes de Galilée.
Le Conseil des Chefs religieux d’Israël a été créé en 2007 sur une initiative conjointe du ministère de l’Intérieur et du ministère des Affaires étrangères.  Il comprend le grand rabbinat d’Israël, la communauté religieuse musulmane, les Églises chrétiennes de Terre sainte, l’Autorité religieuse druze, les communautés musulmanes Ahmadiyya, Bahia et Samaritaine.

Le Rabbin Skorka présente au pape une édition spéciale de la Torah

Le dialogue "consolidé et efficace" entre les Chrétiens et les Juifs

le Rabbin Skorka présente une nouvelle édition de la Torah, l'Osservatore romano

Le pape François a reçu le rabbin argentin Abraham Skorka pour la présentation d’une édition spéciale de la Torah, avec le groupe éditorial, ce jeudi 23 février 2017, au palais apostolique du Vatican: les « paroles divines d’alliance » contenues dans la Torah « nous ouvrent à tous des voies de bien à parcourir ensemble », a déclaré le pape.
On désigne habituellement par le nom de « Torah » – écrite – les Cinq Livres de Moïse – ce qui correspond au « Pentateuque » des bibles chrétiennes -, à savoir les livres de la Genèse, de l’Exode, du Lévitique, des Nombres et du Deutéronome.
« Je vous suis très reconnaissant à tous, a-t-il dit, parce que vous avez eu cette idée qui nous fait nous rencontrer aujourd’hui autour de la Torah, c’est-à-dire autour du don du Seigneur, de sa révélation, de sa parole». La nouvelle présentation de la Torah est le fruit d’un travail commun entre personnes de différentes nationalités, âges et confessions religieuses.
« Chaque édition de l’Écriture sainte, a ajouté le pape, contient une valeur spirituelle qui dépasse infiniment la valeur matérielle ». Il a souligné aussi que « le dialogue fraternel et institutionnel entre juifs et chrétiens est désormais consolidé et efficace » et qu’il « ne s’exprime pas seulement à travers les paroles, mais aussi dans les gestes ».
La partie introductive de la nouvelle édition, a expliqué le pape, souligne « cette attitude de dialogue, exprimant une vision culturelle ouverte, dans le respect réciproque et dans la paix, en harmonie avec le message spirituel de la Torah ».
Voici notre traduction complète des salutations du pape François, prononcées en italien.
MD

Discours du pape François

Chers amis,
C’est avec joie que je vous adresse à tous mes salutations cordiales, vous qui êtes venus pour la présentation d’une nouvelle et précieuse édition de la Torah. Je remercie le rabbin Abraham Skorka, mon frère et ami, pour ses paroles, et je vous suis très reconnaissant à tous parce que vous avez eu cette idée qui nous fait nous rencontrer aujourd’hui autour de la Torah, c’est-à-dire autour du don du Seigneur, de sa révélation, de sa parole.
La Torah, que saint Jean-Paul II a définie comme « l’enseignement vivant du Dieu vivant » (Discours aux participants à la célébration du XXVe anniversaire de la Déclaration « Nostra Aetate », le 6 décembre 1990, 3), manifeste l’amour paternel et viscéral de Dieu, un amour fait de paroles et de gestes concrets, un amour qui devient alliance. Et précisément ce mot d’alliance est riche de résonnances qui nous sont communes. Dieu est le plus grand et le plus fidèle allié. Il a appelé Abraham pour former à partir de lui un peuple qui deviendrait une bénédiction pour tous les peuples de la terre, et il rêve d’un monde où les hommes et les femmes soient alliés avec lui et vivent donc en harmonie entre eux et avec la création. Au milieu de tant de paroles humaines qui, malheureusement, poussent à la division et à la compétition, ces paroles divines d’alliance nous ouvrent à tous des voies de bien à parcourir ensemble. L’actuelle présentation est aussi le fruit d’une « alliance » entre personnes de différentes nationalités, âges et confessions religieuses qui ont su travailler ensemble.
Le dialogue fraternel et institutionnel entre juifs et chrétiens est désormais consolidé et efficace, à travers une confrontation continue et collaborative. Votre don de ce jour s’insère pleinement dans un tel dialogue, qui ne s’exprime pas seulement à travers les paroles, mais aussi dans les gestes. La grande partie introductive ajoutée au texte et la note de l’éditeur soulignent cette attitude de dialogue, exprimant une vision culturelle ouverte, dans le respect réciproque et dans la paix, en harmonie avec le message spirituel de la Torah. Les personnalités religieuses importantes qui ont travaillé à cette nouvelle édition ont aussi apporté un soin particulier à la dimension littéraire du texte, de même que les précieuses illustrations en couleurs ont ajouté une valeur supplémentaire à la publication.
Mais chaque édition de l’Écriture sainte contient une valeur spirituelle qui dépasse infiniment la valeur matérielle. Je demande à Dieu de bénir toutes les personnes qui ont collaboré à cette œuvre, et en particulier vous tous, à qui j’adresse à nouveau mes remerciements. Merci.
© Traduction de Zenit, Constance Roques