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vendredi 23 juin 2017

Fête du Sacré-Coeur de Jésus


La fête est célébrée 19 jours après la Pentecôte, toujours un vendredi. Malgré une ancienne tradition de ferveur vouée au le cœur de Jésus, c’est seulement au 17e siècle qu’une religieuse, Marie-Marguerite Alacoque, a souligné l’importance du cœur de Jésus et rendu populaire cette vénération.

C’est au 19e siècle que la célébration a été instituée dans l’Eglise catholique. Au centre de cette fête est le cœur de Jésus, plein d’amour pour le monde. Selon l’évangile de Saint Jean, lorsque Jésus mourut sur la Croix, un soldat romain lui perça le côté avec une lance. « L’un des soldats lui perça le côté, et il en sortit du sang et de l’eau » (Jean 19 :34). Une ancienne tradition voit dans l’eau et le sang les éléments d’une naissance, qui met au monde l’église en la tirant de la blessure du côté de Jésus.
Au 10e siècle en Occident, l’on commença d’identifier le cœur de Jésus avec son côté blessé. Le cœur est le lieu de l’amour ; c’est par amour pour l’homme que le Christ est mort sur la croix. Sœur Marie-Marguerite Alacoque, française, eut des visions de Jésus, dans laquelle il lui demandait de répandre la spiritualité du Sacré Cœur, consacrée à l’amour du Christ. Elle reçut le soutien du responsable des Jésuites de la région, le Père de la Colombière.
Les lectures de la fête cette année (Année A) nous aident à comprendre l’importance de la fête. La lecture d’évangile est le passage de Matthieu (11 :25-30) rapportant l’exclamation joyeuse de Jésus – cette joie étant liée à son cœur : « Je te remercie, Père, Seigneur du ciel et de la terre, parce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et que tu les as révélées aux tout-petits ; oui, Père, car telle a été ta volonté. Toutes choses m’ont été remises par mon Père ; et personne ne connaît le Fils sinon le Père, et personne ne connaît le Père sinon le Fils et celui à qui le Fils veut bien le révéler. Venez à moi, vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau, et je vous donnerai le repos. Chargez-vous de mon joug et mettez-vous à mon école : car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour vos âmes. Car mon joug est facile et mon fardeau léger. »
La première lecture est tirée du Deutéronome (7 :6-9.11), et souligne l’amour qu’a Dieu en son cœur pour son peuple : « Si le Seigneur s’est attaché à vous en son cœur et vous a choisis, ce n’est pas que vous soyez plus nombreux qu’aucun autre peuple – car vous êtes les moins nombreux d’entre les peuples. Mais c’est parce qu’il vous aime. »
Le jour qui suit la fête, qui est un samedi, nous honorons le Cœur Immaculé de Marie, un cœur qui était la ressemblance parfaite du cœur de son fils.


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