Bonjour et bienvenue sur le blog de l'association. Il s'agit d'une Association privée de fidèles (Église Catholique) érigée en 1997 par Mgr. Jean-Marie Lustiger. Vous y trouverez les nouvelles d'intérêt général (conférences, articles). Les invitations aux rencontres mensuelles continueront de vous être transmises personnellement. Bien amicalement. Le modérateur.
lundi 26 juin 2017
L'étonnante vidéo du Pape, du Dalaï Lama et des grands chefs spirituels du monde entier
Le 14
juin dernier, dans le cadre de la campagne "Make friends", le
Saint-Père a participé à une vidéo visant à promouvoir l’amitié entre les
peuples et entre les croyants des différentes religions.
L’une des
conditions indispensables à l’établissement d’une véritable paix dans le monde
est le dialogue entre les hommes et les femmes de différentes confessions. Une
main tendue, une attitude de respect mutuel et une compréhension de l’autre,
seules capables de forger l’amitié des peuples. Tel est le message qu’a adressé
le pape François, ainsi que d’autres figures religieuses de premier plan, le 14
juin dernier, dans le cadre de la campagne « Make friends » (Soyons
amis), à l’initiative de l’Institut interreligieux Elijah, soutenu par
l’Unesco.
Aux côtés du
Dalaï Lama, du grand mufti d’Égypte, de l’archevêque de Canterbury, des rabbins
en chef David Lau et Jonathan Sacks, du guide hindouiste Sri Sri Ravi Sankar,
et de nombreux autres chefs spirituels du monde entier, le Pape a pris part au
tournage d’une vidéo afin de lancer un appel aux croyants de tous horizons à
apprendre à se connaître.
Dans
une seconde vidéo, le Pape a participé à une discussion avec le rabbin Abraham
Skorka, au cours de laquelle il est revenu sur les circonstances dans
lesquelles leur amitié s’est forgée, lorsque le Saint-Père était encore
archevêque de Buenos Aires. Les deux hommes avaient déjà coécrit un livre
intitulé Du Ciel et de la Terre, dans lequel ils dialoguaient de la
religion chrétienne et juive. Ils ont également participé à un programme
télévisé sur ce thème et même prêché en tant qu’invités lors de leurs offices
respectifs.
Les propos
du rabbin Skorka sont forts : « C’est véritablement notre religiosité qui
nous a permis de développer un dialogue d’une véritable profondeur, qui a
touché nos deux cœurs ». Il raconte également que c’est « un dialogue
direct et sincère qui s’est établi » entre eux. La raison ? « La
religion et les enseignements de nos religions respectives ».
Le pape
François a souligné l’importance de savoir créer une atmosphère propice au
dialogue, faisant la part belle à la confiance mutuelle, afin que chacun se
sente libre d’exprimer sa foi. « Nous savions que, dans la moindre de nos
discussions, et c’est ce qui me paraît le plus essentiel, aucun de nous ne négociait
avec son identité », a expliqué le Saint-Père. « Si tel avait été le
cas, alors nous n’aurions tout simplement pas pu nous parler, et cela aurait
été fort dommage », a-t-il encore insisté.
Le site
internet de l’Institut interreligieux Elijah, dont les bureaux
principaux sont situés en Israël ainsi qu’à Dallas, au Texas, affiche
clairement sa devise. « L’amitié et la connaissance les uns des autres
sont des antidotes à la négativité et aux divisions de la société »,
peut-on lire. La campagne « Make Friends » incite précisément les
croyants à suivre cette ligne de conduite.
« Nous
espérons que le message de ces grands représentants religieux soit un exemple
d’unité et contribuera à affaiblir les divisions en vous inspirant, vous et vos
amis, à discuter, à vous tourner vers ceux qui vous entourent et qui ne
partagent pas votre foi. Suivez l’exemple, diffusez ce message ! »
Pour en
apprendre plus sur la campagne « Make Friends », cliquez ici.
Jean Massonnet, un bibliste de terrain
Fondateur et ancien directeur du Centre chrétien pour l’étude du
judaïsme (CCEJ) de l’Université catholique de Lyon, le P. Jean Massonnet reçoit
lundi 26 septembre le prix 2016 de l’Amitié judéo-chrétienne de France, à
l’Université Catholique de Lyon, où il a longtemps enseigné.
Il reprend l’avion pour Jérusalem en novembre. Simplement « pour voir
ce qu’il s’y passe », dit le P. Jean Massonnet. À 76 ans, le prêtre
manifeste ainsi régulièrement son « amour de la communauté juive, salue
Richard Wertenschlag, le grand rabbin de Lyon. On peut être une personne
très instruite mais pas sympathisante. Lui est l’un et l’autre. »
Le prêtre aurait en effet pu ne connaître du judaïsme que les textes fondateurs
qui peuplent les vitrines de sa bibliothèque, sur les pentes de la
Croix-Rousse, à Lyon. Et ce après qu’on l’ait encouragé à des études bibliques.
Né dans un village du Bugey, dans l’Ain, ordonné en 1968, il achèvera sa
formation à l’Institut biblique pontifical de Rome en 1975.
Régulièrement en Terre sainte
Pour aussitôt partir deux ans en Israël. « Cette Bible que j’étudiais
a été fabriquée par un peuple. Il fallait que j’aille voir cela de plus près »,
sourit-il aujourd’hui. Il prend quelques cours à l’Université hébraïque de
Jérusalem, et s’y lie avec la communauté dominicaine de la Maison Saint-Isaïe, «
des chrétiens insérés dans le monde juif ».
De retour en France, il met en sourdine ses travaux en devenant
enseignant au séminaire interdiocésain Saint-Irénée de Lyon, jusqu’en 1996.
Même si ses étudiants l’appellent « rabbi » ! Il retourne d’ailleurs
régulièrement en Terre sainte. Notamment en 1989, durant un an, avant de
prendre la direction du tout nouveau Centre chrétien pour l’étude du judaïsme
(CCEJ) de l’Université catholique de Lyon. Objectif, « mettre en évidence
l’importance de la tradition juive pour la pensée chrétienne ».
C’est qu’il a entre-temps forgé « une certitude », dit-il. Les
chrétiens sont dépendants de cette tradition, portée par un peuple qui la vit
aujourd’hui. » C’est là le cœur de son engagement. Universitaire, d’abord.
Cela a pris la forme d’une thèse de doctorat, aux racines du christianisme,
portant sur « la notion pharisienne de la Révélation », à l’époque du
Second Temple. S’y lit entre les lignes un encouragement à se plonger encore et
toujours dans la Bible.
« Si la Bible n’est pas interprétée, elle ne dit rien, insiste
le P. Massonnet. On raconte que Dieu a posé son sceau sur Adam, comme un roi
pose son sceau sur des pièces de monnaie, explique-t-il en prenant une
image qu’il affectionne. Mais si seules les pièces parfaitement identiques
sont valables, la grandeur de Dieu est qu’aucun homme ne se ressemble. Chacun a
une révélation divine à apporter. Chacun a dès lors le devoir de partager ce
qui ressort de lui. Et celui d’écouter l’autre ! »
Au service du dialogue
judéo-chrétien
Lui accomplit ce devoir au service du dialogue judéo-chrétien. Au sein
du comité du diocèse de Lyon pour les relations avec le judaïsme. Et avec
l’Amitié judéo-chrétienne, dont il préside l’antenne lyonnaise. Non sans mal,
quelquefois. « On bute souvent sur la question palestinienne, au risque de
la caricature, alors que la situation est éminemment complexe », soupire
celui qui a favorisé une réflexion courageuse sur le rapport des juifs à la
terre d’Israël.
Pour autant, il est confiant dans la dynamique à l’œuvre. Deux textes
publiés ces derniers mois l’ont réjoui. La « déclaration pour le Jubilé de
fraternité à venir », reconnaissant le chemin parcouru par l’Église catholique
dans ses relations avec le judaïsme, remise par le grand rabbin de France, Haïm
Korsia, au cardinal Vingt-Trois et au pasteur Clavairoly, en novembre dernier.
Et la « déclaration de rabbins orthodoxes d’Israël, d’Europe et des États-Unis
sur le christianisme », publiée en décembre cette fois, dans la même optique. «
Ce sont deux textes très significatifs, applaudit le P. Massonnet. Ils
nous donneront beaucoup de force dans nos engagements respectifs. »
Bénévent Tosseri (à Lyon)
Le P. Jean Massonnet, prix 2016 de l'Amitié Judéo-chrétienne de France
L’Amitié judéo-chrétienne de France (AJCF) a décidé de
décerner son prix annuel au P. Jean Massonnet, fondateur et ancien directeur du
Centre chrétien pour l’étude du judaïsme (CCEJ) de l’Université catholique de
Lyon. Ce prix lui sera remis à l’automne 2016 à Lyon.
Né en 1940, ordonné prêtre pour le diocèse de Lyon en
1968, le P. Jean Massonet a été diplômé de l’Institut biblique pontifical de
Rome en 1975 avant d’enseigner au Séminaire interdiocésain Saint-Irénée de Lyon
(1977-1996), puis à la faculté de théologie (hébreu biblique, judaïsme et
relations judéo-chrétiennes) de l’Université catholique de Lyon (1990-2005).
En 1990, il devient le premier directeur du Centre
chrétien pour l’étude du judaïsme, fondé à l’initiative du P. Jean-Pierre
Lémonon, doyen de la Faculté de théologie de Lyon, avec le soutien du cardinal
Albert Decourtray et la participation du grand rabbin Richard Wertenschlag.
Il soutient, en 2001 à la Catho de Lyon, une thèse
doctorat sur « la compréhension pharisienne de la notion de révélation dans
la littérature rabbinique et dans le Nouveau Testament » dont il tirera
l’ouvrage Aux sources du christianisme – La notion pharisienne de révélation
(Lessius, 2013).
En 2005, laissant la direction du CCEJ, ce membre de
longue date de l’AJCF entre au conseil d’administration de l’AJC de Lyon. Il en
deviendra le président en 2014.
Le P. Jean Massonnet vient de publier une étude sur le
récent document de décembre 2015 de la Commission pontificale pour les
relations religieuses avec le judaïsme intitulé Les dons et l’appel de Dieu
sont irrévocables.
vendredi 23 juin 2017
Fête du Sacré-Coeur de Jésus
La fête est célébrée 19
jours après la Pentecôte, toujours un vendredi. Malgré une ancienne tradition
de ferveur vouée au le cœur de Jésus, c’est seulement au 17e siècle qu’une
religieuse, Marie-Marguerite Alacoque, a souligné l’importance du cœur de Jésus
et rendu populaire cette vénération.
C’est au 19e siècle que
la célébration a été instituée dans l’Eglise catholique. Au centre de cette
fête est le cœur de Jésus, plein d’amour pour le monde. Selon l’évangile de
Saint Jean, lorsque Jésus mourut sur la Croix, un soldat romain lui perça le
côté avec une lance. « L’un des soldats lui perça le côté, et il en sortit du
sang et de l’eau » (Jean 19 :34). Une ancienne tradition voit dans l’eau et le
sang les éléments d’une naissance, qui met au monde l’église en la tirant de la
blessure du côté de Jésus.
Au 10e siècle en
Occident, l’on commença d’identifier le cœur de Jésus avec son côté blessé. Le
cœur est le lieu de l’amour ; c’est par amour pour l’homme que le Christ est
mort sur la croix. Sœur Marie-Marguerite Alacoque, française, eut des visions
de Jésus, dans laquelle il lui demandait de répandre la spiritualité du Sacré
Cœur, consacrée à l’amour du Christ. Elle reçut le soutien du responsable des
Jésuites de la région, le Père de la Colombière.
Les lectures de la fête
cette année (Année A) nous aident à comprendre l’importance de la fête. La
lecture d’évangile est le passage de Matthieu (11 :25-30) rapportant
l’exclamation joyeuse de Jésus – cette joie étant liée à son cœur : « Je te
remercie, Père, Seigneur du ciel et de la terre, parce que tu as caché ces
choses aux sages et aux intelligents, et que tu les as révélées aux tout-petits
; oui, Père, car telle a été ta volonté. Toutes choses m’ont été remises par
mon Père ; et personne ne connaît le Fils sinon le Père, et personne ne connaît
le Père sinon le Fils et celui à qui le Fils veut bien le révéler. Venez à moi,
vous tous qui peinez et ployez sous le fardeau, et je vous donnerai le repos.
Chargez-vous de mon joug et mettez-vous à mon école : car je suis doux et
humble de cœur, et vous trouverez le repos pour vos âmes. Car mon joug est
facile et mon fardeau léger. »
La première lecture est
tirée du Deutéronome (7 :6-9.11), et souligne l’amour qu’a Dieu en son cœur
pour son peuple : « Si le Seigneur s’est attaché à vous en son cœur et vous a
choisis, ce n’est pas que vous soyez plus nombreux qu’aucun autre peuple – car
vous êtes les moins nombreux d’entre les peuples. Mais c’est parce qu’il vous
aime. »
Le jour qui
suit la fête, qui est un samedi, nous honorons le Cœur Immaculé de Marie, un
cœur qui était la ressemblance parfaite du cœur de son fils.
dimanche 18 juin 2017
Ordinaire de la messe en hébreu
Voici l'ordinaire de la messe en hébreu, chanté le
3 juin, composé par Hélène Goussebaye spécialement pour l'association Myriam
Bat Sion.
Hélène
Goussebaye :
Je suis
auteur, compositeur interprète depuis plus de 10 ans, et je travaille
actuellement sur mon 4eme album. Mes principales sources d’inspiration sont la
Bible et les écrits des saints comme Thérèse de Lisieux, Faustine… A
l’âge de 15 ans j’ai fait une rencontre avec l’amour de Dieu qui a bouleversé
tout le cours de ma vie et quelques mois après, j’ai « rencontré » le
shabbat et les danses d’Israël et cela a impacté ma vie spirituelle jusqu’à
aujourd’hui et ce n’est pas fini !
J’ai été
très heureuse de composer cet ordinaire de messe en hébreu pour l'association
Marie Fille de Sion, cela me semble très important que l’église puisse réaliser
beaucoup plus profondément d’où elle vient et le lien indissoluble qui l’unit à
Israël et à sa prière et cela est tellement frappant quand on entend la
liturgie de la messe en hébreu...
J’ai composé
dans un mode oriental en essayant de faire quelque chose de simple et priant.
J’espère que cela vous rejoindra…
https://mon-partage.fr/f/A4WzVwJy/
https://mon-partage.fr/f/vtcTu7l7/
https://mon-partage.fr/f/iNETE58J/
https://mon-partage.fr/f/5PiRfylv/
Inscription à :
Articles (Atom)