Quoi qu’il en soit, l’Église fidèle à sa vocation présentera aux regards d’Israël une figure reconnaissable du Messie. Comment Israël peut-il reconnaître dans l’Église quelques traits de son Messie ? À quel prix ? Quel amour du Dieu unique et vrai faudrait-il qu’il y ait chez les chrétiens ? Quelle somme de pardon ? Quel sens de la bénédiction et de la fidélité de Dieu ? Quel sens de la rédemption ? Comment Israël, attiré par Dieu, peut-il reconnaître dans l’Église le visage de son propre Messie ? Comment peut-il reconnaître les pagano-chrétiens comme un don de grâce que Dieu lui fait, un surcroît qui lui est, à lui, Israël, donné par Dieu ? Le minimum serait évidemment que le chrétien ne lui apparaisse pas comme une menace vitale, comme quelqu’un qui veut le désapproprier de sa propre identité, le tuer ou le persécuter, mais plutôt que le chrétien apporte à Israël le signe de la surabondante bénédiction de Dieu.
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