L’Epiphanie
est fêtée soit le 6 janvier soit le deuxième dimanche après Noël. La fête fait
mémoire de la visite des sages d’Orient, venus à Bethléem se prosterner devant
Jésus Christ nouveau-né.
Noël est la fête de la lumière, et lors de
l’Epiphanie cette lumière se manifeste au monde. Jésus est né dans le cercle de
sa famille, Saint Joseph et la Sainte Vierge Marie. De simples bergers, fils du
peuple, vinrent trouver le nouveau-né couché dans la mangeoire. Jusqu’ici tout
reste intime et intérieur. Douze jours après la naissance, l’Eglise fait
mémoire de la visite des sages, venus de loin se prosterner devant l’enfant
(Matthieu 2,1-12).
Les mages représentent les peuples du monde,
les nations païennes. Ils ont suivi l’étoile, car ils n’avaient pas les
écritures du peuple d’Israël, qui préparaient le peuple à la venue du Messie.
L’étoile les a conduits à Bethléem, et ils y arrivent comme les prémices des
croyants des nations, destinées à croire dans le Messie d’Israël et sauveur du
monde. Lorsque Hérode s’entend demander où doit naître le roi des Juifs, il
n’interroge pas la nature, mais les scribes spécialisés dans les Saintes
écritures. Les écritures, elles aussi, indiquaient Bethléem ; cependant Hérode
n’alla pas se prosterner, car il se considérait lui-même comme le Roi des
Juifs, et refusait le vrai roi, celui qui venait de naître.
Les lectures de la fête (1e lecture du livre d’Isaïe
60 :1-6 ; Psaume 72 ; 2e lecture de l’épître aux Ephésiens 3 :2-6) sont
consacrées à la lumière qui parvient aux nations. Le peuple d’Israël est choisi
parmi tous les peuples pour être lumière des nations. L’apogée de sa vocation
se concrétise dans le don au monde de Jésus, fils du peuple d’Israël et lumière
véritable. Les nations venues se prosterner devant Jésus sont appelées, elles
aussi, à être lumière par leur foi et par leurs actes.
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