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dimanche 7 janvier 2018

Bonne et sainte année 2018 à tous

Le premier janvier est le huitième jour après la naissance de Jésus le soir de Noël. C’est pourquoi dans la tradition chrétienne il est le jour où l’on commémore la circoncision de Jésus, enfant juif né il y a plus de 2000 ans. Ainsi qu’il est écrit dans l’évangile de Saint Luc:
« Quand fut arrivé le huitième jour, celui de la circoncision, l’enfant reçut le nom de Jésus, le nom que l’ange lui avait donné avant sa conception. » (Luc 2 :21)
Dans la tradition latine, cette fête est aussi la commémoration du nom de Jésus.

Ce même jour est devenu une fête particulièrement vouée à la Mère de Jésus.

Textes de la messe du 1er janvier .EAQ.


Livre des Nombres 6,22-27.

Le Seigneur parla à Moïse. Il dit :
« Parle à Aaron et à ses fils. Tu leur diras : Voici en quels termes vous bénirez les fils d’Israël :
“Que le Seigneur te bénisse et te garde !
Que le Seigneur fasse briller sur toi son visage, qu’il te prenne en grâce !
Que le Seigneur tourne vers toi son visage, qu’il t’apporte la paix !”
Ils invoqueront mon nom sur les fils d’Israël, et moi, je les bénirai. » 


Psaume 67(66),2b.3.5abd.7.8b.

Que son visage s'illumine pour nous ;
et ton chemin sera connu sur la terre,
ton salut, parmi toutes les nations.

Que les nations chantent leur joie,
car tu gouvernes le monde avec justice ;
sur la terre, tu conduis les nations.

La terre a donné son fruit ;
Dieu, notre Dieu, nous bénit.
Que la terre tout entière l'adore !





Lettre de saint Paul Apôtre aux Galates 4,4-7.

Frères, lorsqu’est venue la plénitude des temps, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme et soumis à la loi de Moïse,
afin de racheter ceux qui étaient soumis à la Loi et pour que nous soyons adoptés comme fils.
Et voici la preuve que vous êtes des fils : Dieu a envoyé l’Esprit de son Fils dans nos cœurs, et cet Esprit crie « Abba ! », c’est-à-dire : Père !
Ainsi tu n’es plus esclave, mais fils, et puisque tu es fils, tu es aussi héritier : c’est l’œuvre de Dieu. 


Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 2,16-21.

En ce temps-là, les bergers se hâtèrent d’aller à Bethléem, et ils découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né couché dans la mangeoire.
Après avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé au sujet de cet enfant.
Et tous ceux qui entendirent s’étonnaient de ce que leur racontaient les bergers.
Marie, cependant, retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur.
Les bergers repartirent ; ils glorifiaient et louaient Dieu pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu, selon ce qui leur avait été annoncé.
Quand fut arrivé le huitième jour, celui de la circoncision, l’enfant reçut le nom de Jésus, le nom que l’ange lui avait donné avant sa conception. 



Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris 

Commentaire du jour : 

Saint Amédée de Lausanne (1108-1159), moine cistercien, puis évêque 
4ème Homélie mariale (trad. Pain de Cîteaux rev. ; cf SC 72, p. 129s) 


« Marie retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur »

En prenant dans ses bras pour la première fois son petit enfant, l'Emmanuel, Marie a discerné en lui une lumière incomparablement plus belle que le soleil, elle a ressenti un feu qu'aucune eau n'aurait pu éteindre. Elle a reçu, voilée par ce petit corps qui venait de naître d'elle, l'éclatante lumière qui illumine toute chose, et elle a mérité de porter dans ses bras le Verbe de Dieu qui porte tout ce qui existe (He 1,3). Comment ne serait-elle pas envahie par la connaissance de Dieu, comme par les eaux débordantes de la mer (Is 11,9), et ravie hors d'elle-même, emportée dans les hauteurs, dans une admirable contemplation ? Comment ne s'étonnerait-elle pas de se voir devenue mère, elle qui est vierge, et, toute joyeuse, de se voir devenue Mère de Dieu ? Elle comprend qu'en elle sont accomplis les promesses faites aux patriarches et les oracles des prophètes, les désirs de ses pères anciens qui l'attendaient de tous leurs vœux.

Elle voit que le Fils de Dieu lui est remis ; elle se réjouit de se voir confier le salut du monde. Elle entend le Seigneur Dieu lui dire au fond du cœur : « Je t'ai choisie parmi tout ce que j'ai créé ; je t'ai bénie entre toutes les femmes (Lc 1,42) ; je t'ai remis mon Fils entre les mains ; je t'ai confié mon Unique. N'aie pas peur d'allaiter celui que tu as enfanté, ni d'élever Celui que tu as mis au monde. Sache qu'Il n'est pas seulement ton Dieu, mais encore ton Fils. Il est mon Fils et il est ton Fils, mon Fils par la divinité, ton Fils par l'humanité qu'Il a assumée en toi. » Avec quelle affection et avec quel zèle, avec quelle humilité et quel respect, avec quel amour et quel dévouement Marie a répondu à cet appel ! Les hommes ne peuvent le savoir, mais Dieu le sait, Lui qui scrute les reins et les cœurs (Ps 7,10)... Heureuse celle à qui il a été donné d'élever Celui qui protège et nourrit tout, de porter Celui qui porte l'univers.

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