« Un cri s’élève dans Rama, pleurs et longue plainte : c’est Rachel qui pleure ses enfants et ne veut pas être consolée, car ils ne sont plus » (Mt 2,18). On ne peut entendre ce verset sans que nos regards se tournent vers la Terre Sainte où ce cri déchirant s’élève de mille bouches depuis le déclenchement de cette nouvelle guerre. L’ambiance de Noël avec ses décorations et ses retrouvailles familiales pourrait nous faire oublier que la crèche est un logement de fortune et ses occupants des déplacés. Le mystère de Noël c’est d’abord celui d’un Dieu qui a délibérément choisi de venir à notre rencontre dans une vulnérabilité totale. On ne résoudra pas le problème de la violence en rejetant la responsabilité sur d’autres, que ce soient les Juifs, les musulmans ou mon voisin de palier, mais en acceptant la rencontre dans la vulnérabilité. C’est là le message de la crèche : un appel à la conversion, au transpercement du cœur. Nous laisserons-nous désarmer à la vue de l’enfant-Dieu ? |
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