Bonjour et bienvenue sur le blog de l'association. Il s'agit d'une Association privée de fidèles (Église Catholique) érigée en 1997 par Mgr. Jean-Marie Lustiger. Vous y trouverez les nouvelles d'intérêt général (conférences, articles). Les invitations aux rencontres mensuelles continueront de vous être transmises personnellement. Bien amicalement. Le modérateur.
dimanche 16 avril 2023
dimanche 2 avril 2023
Dimanche des Rameaux (2 Avril 2023)
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
Jésus et ses disciples, approchant de Jérusalem,
arrivèrent en vue de Bethphagé,
sur les pentes du mont des Oliviers.
Alors Jésus envoya deux disciples
en leur disant :
« Allez au village qui est en face de vous ;
vous trouverez aussitôt une ânesse attachée
et son petit avec elle.
Détachez-les et amenez-les moi.
Et si l’on vous dit quelque chose,
vous répondrez :
‘Le Seigneur en a besoin’.
Et aussitôt on les laissera partir. »
Cela est arrivé pour que soit accomplie la parole prononcée par le prophète :
Dites à la fille de Sion :
Voici ton roi qui vient vers toi,
plein de douceur,
monté sur une ânesse et un petit âne,
le petit d’une bête de somme.
Les disciples partirent
et firent ce que Jésus leur avait ordonné.
Ils amenèrent l’ânesse et son petit,
disposèrent sur eux leurs manteaux,
et Jésus s’assit dessus.
Dans la foule, la plupart étendirent leurs manteaux sur le chemin ;
d’autres coupaient des branches aux arbres
et en jonchaient la route.
Les foules qui marchaient devant Jésus et celles qui suivaient
criaient :
« Hosanna au fils de David !
Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !
Hosanna au plus haut des cieux ! »
Comme Jésus entrait à Jérusalem,
toute la ville fut en proie à l’agitation,
et disait :
« Qui est cet homme ? »
Et les foules répondaient :
« C’est le prophète Jésus,
de Nazareth en Galilée. »
Pessa'h 2023
Agir et vivre libres !
Nous nous préparons activement à vivre des temps intenses. Et on ne saurait mieux dire : c’est la fête de Pessa’h qui s’avance et elle va être, dès cette semaine, le cadre incontournable de toutes nos expériences de la période. Dans cette célébration, la liberté est à la fois un guide et un horizon indépassable. Elle nous entraîne, chante dans notre esprit et notre cœur, et, conquise à chaque instant, elle reste éternellement un point de repère autant qu’un but à atteindre. C’est que, pour la vision juive, cette liberté majuscule ne peut être statique. C’est précisément son dynamisme qui nous porte et, avec nous, toute l’humanité.
L’œuvre à accomplir est donc bien grande et la charge qu’elle représente pourrait impressionner la plupart. Sommes-nous vraiment aptes à nous saisir d’une telle liberté ? En sommes-nous seulement dignes ? La réponse à cette question, qu’il faut bien qualifier d’existentielle, nous est fournie par le nom même de la fête : Pessa’h qui renvoie, en hébreu, au verbe « sauter ». La raison d’une telle appellation est connue : D.ieu, dit le texte, « sauta » par-dessus les maisons juives pour frapper les maisons des Égyptiens lors de la plaie des premiers-nés qui mit définitivement fin à la servitude en Égypte. Mais l’expression possède un sens parallèle, plus profond. De fait, il existe deux manières d’avancer : la marche et le saut. Dans la première, le marcheur reste toujours lié par le rythme de ses pas, son évolution se fait régulièrement et sans qu’il puisse passer brusquement d’un point à un autre. En revanche, le sauteur s’élève d’un seul effort, il parvient à un niveau infiniment supérieur sans transition.
Dans cette vision, la fête de Pessa’h apparaît avec sa grandeur propre. Elle est le temps de ce «saut» d’élévation. Ce chemin-là fut ouvert par D.ieu en Égypte, au cœur de la puissance matérielle du monde, toujours oublieux de son Créateur. Là, dans de telles contraintes, le « saut» spirituel fit de nous le peuple libre qui suivit D.ieu dans le désert vers le Don de la Torah sept semaines plus tard. Lorsque revient le temps de la célébration et que nous rappelons cette histoire, ce sont les mêmes forces qui sont présentes, en nous et dans le monde. A nous de réaliser enfin cette liberté tant espérée au fil des siècles. A nous d’en faire la réalité quotidienne. Nous sommes conscients que chacun en a le plus urgent besoin. A nous d’agir, pour le bien !
https://www.loubavitch.fr/etude/la-sidra/item/1332-semaine-14#editorial